Evénements LGBT: les premières annulations tombent
Alors que la France est désormais passée au stade 3 de l’épidémie de Covid-19 et que nombre d’événements sont annulés les uns après les autres, le milieu associatif et les événements LGBT commencent eux aussi à être touchés.
A Paris, l’Inter-LGBT a déjà annulé son traditionnel Printemps des assos initialement prévu les 28 et 29 mars. Les Franco-Volleys, ces rencontres de volley-ball ouvertes à tou.te.s organisées par l’association Contrepied devaient se tenir sur week-end, du 13 au 15 mars. Elles ont été également annulées. Plus généralement, la Fédération sportive gaie et lesbienne a annoncé la suspension de l’ensemble des activités de l’association. Et avec la fermeture des équipements publics, les associations sportives LGBT se retrouvent désormais sans activité.
En dehors de Paris, la European Snow Pride, qui devait se tenir à Tignes du 14 au 21 mars a été annulée, y compris la Pride de Tignes, prévue le 19, suite à la fermeture de tous les domaines skiables en France.
Ce matin, Couleurs Gaies, le Centre LGBT de Metz, a annoncé une « année blanche » pour son festival culturel « Rainbow Weeks », le report de son Salon du livre LGBTQ+ et le report de sa marche des fiertés, prévue le 13 juin. C’est ainsi la première marche a être impactée par la crise du Covid-19. Nul doute qu’elle ne sera pas la dernière.
Se dirige-t-on vers une saison blanche des prides? La saison des marches devait s’ouvrir avec celles d’Angers, d’Orléans et de Toulon les 16 mai prochains. On imagine mal comment ces événements pourraient être maintenus dans le contexte actuel.
A Berlin, les organisateurs du Christopher Street Day (CSD), l’équivalent de nos marches des fiertés, qui doit se tenir le 25 juillet, réfléchissent à son annulation ou son report.
