Cinéma: « Lola vers la mer », les retrouvailles douloureuses d’un père et d’une fille
La mère de Lola, une jeune fille trans de 18 ans (Mya Bollaers), vient de mourir d’un cancer. Son père (Benoît Magimel), lui, n’accepte pas sa transidentité et ne l’invite même pas à l’enterrement. Les deux vont pourtant se retrouver autour de la dernière volonté de la mère: avoir ses cendres dispersées sur la côté belge, là où elle a grandi. Commence alors un road movie qui va connaître de multiples rebondissements.
Lola vers la mer a été projeté en séance d’ouverture du festival Chéries-Chéris à Paris. Il est réalisé par Laurent Micheli, à qui l’on doit déjà Even lovers get the blues. Avec un scénario bien ficelé mais sans grande surprise, Lola vers la mer a surtout une vertu pédagogique pour celles et ceux qui connaissent mal la transidentité. Le personnage de Benoît Magimel nous ressort en effet à peu près tous les poncifs de la transphobie… Celles et ceux qui ont moins d’a priori ou connaissent un tant soi peu les personnes trans ou la transidentité resteront sans doute un peu sur leur faim en revanche. On peut saluer en revanche la justesse des comédiens, la jeune Mya Bollaers en tête, qu’on espère revoir très vite au cinéma ou à la télévision dans d’autres rôles.
Lola vers la mer sort ce mercredi 11 décembre en salles.