5 conseils pour réussir son voyage gay en solo

5 conseils pour réussir son voyage gay en solo

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Vous venez de poser vos congés et vos potes ne sont pas dispos ? Vous mourrez d’envie de partir dans une destination mais personne ne veut vous suivre ? Vous avez tout simplement envie de vous vider la tête et de passer quelques jours à votre rythme ? Et si vous tentiez le voyage en solo ! Ceux qui l’ont expérimenté vous le diront : outre l’impression de liberté que cela procure, c’est souvent là que l’on fait les meilleurs rencontres et, question de confiance en soi, cela vaut bien dix séances chez le psy ! Voici quelques conseils pour bien préparer son voyage et convaincre les plus réticents.

Le bon combo destination et durée

Inutile de vous infliger un road trip d’un mois et demi si c’est votre première fois. En guise de préliminaires, testez-vous le temps d’un week-end ou d’une courte semaine. Juste ce qu’il faut pour y prendre goût et avoir envie de prolonger le plaisir la fois suivante. Idem pour la destination que l’on préférera, tant qu’à faire, plutôt gay friendly. Vous trouverez toujours à vous occuper dans des grandes villes comme Berlin, Londres, Madrid, Barcelone ou New York qui mêlent vie culturelle et nocturne. Je ne parle pas des spots gays comme Gran Canaria où vous ne resterez pas seuls très longtemps. Petit conseil : pensez à checker le calendrier des festivités. Partir en solo lors d’une gay pride peut être une très bonne initiation !

Le logement : comment ne pas se ruiner

Le logement est souvent le point noir pour les voyageurs solos, surtout pour les petits budgets. Alors plutôt que de casser votre compte en banque, vous verrez qu’il y a de nombreuses alternatives aux chambres d’hôtels payées plein pot. Pour ma part, je jette toujours un coup d’œil aux auberges de jeunesses , si possible pas trop loin des lieux de sortie et qui peuvent offrir des chambres single plutôt abordables. Certains « hostels » sont même dédiées aux gays, comme c’est le cas à Berlin (je vous laisse imaginer ce qu’il s’y passe). L’avantage de l’auberge de jeunesse, c’est que vous serez dans un environnement plutôt propice aux rencontres et que vous pourrez bénéficier des commodités du lieu, comme d’un coin cuisine. Autre alternative sympa, la chambre chez l’habitant. Un site comme misterb&b vous assure de trouver un hôte gay friendly susceptible de vous donner des bons plans sur sa ville voire de vous accompagner lors d’une virée nocturne. Enfin, il y a aussi les hôtels gay comme l’Axel à Barcelone et Berlin. Rarement économiques, ils ont au moins le mérite de proposer des installations variées (salle de sport, jacuzzi) ainsi qu’un vivier de voyageurs prêts à s’amuser.

Manier votre appli

A quelques jours du grand départ, un petit repérage s’impose. J’ai pris l’habitude d’utiliser la fonction de géolocalisation d’Hornet pour faire un premier tour d’horizon des garçons sur place et surtout pour établir des premières prises de contact. L’idée n’est pas tant de planifier ses futurs plans culs que d’avoir de rencontrer des locaux ou d’obtenir quelques bons plans sur ma destination. Sur place, l’appli est aussi un bon moyen de trouver d’autres voyageurs solo comme vous qui seront ravis de vous accompagner lors d’une virée touristique ou de vous tenir compagnie lors d’un dîner. Dans tous les cas, n’ayez pas peur de mettre de côté vos préjugés et vos critères habituels de recherche. Ce n’est pas (forcément) un mari que vous recherchez. Mes meilleurs moments, je les ai souvent passés avec des garçons pour qui il n’y avait pas forcément d’attirance mutuelle et certains sont même devenus des amis.

Surveiller ses arrières

La liberté que l’on a quand on voyage seul a aussi son revers de médaille : on ne peut compter que sur soi-même en cas de pépin. Cela demande donc d’avoir un peu plus de vigilance sur ses papiers, ses moyens de paiement et son portable. Quand je sors le soir, j’ai plutôt tendance à m’en tenir au strict minimum : du liquide et la carte bleue dans la chambre. Avant de partir, il est bon aussi de faire une copie numérique de son passeport, de vérifier les plafonds de sa carte bancaire et de prévoir une réserve de cash. N’hésitez pas, non plus, à demander à vos proches s’ils ne connaissent pas quelqu’un sur place susceptible de vous dépanner en cas de grosse galère.

Soyez ouverts !

La première fois que je suis parti en solo, ma plus grosse hantise était de rester une semaine sans parler à personne. Je ne m’imaginais pas à quel point cela boosterait ma confiance en moi et me permettait de sortir de ma zone de confort aussi facilement. Car oui, loin de son environnement habituel, on se montre souvent bien plus avenant qu’à l’ordinaire (de toute façon, on n’a pas trop le choix).  D’accord, je ne vous dis pas que je faisais le malin la première fois que j’ai franchi, seul, la porte d’un bar gay (chose que je n’avais jamais faite à Paris). Mais en étant un minimum avenant, j’ai pu compter sur le sens de l’hospitalité des autres garçons présents. Le plus important est d’assumer à 100 % son mode de vacances, de ne rien s’interdire sous prétexte que l’on est tout seul, de se faire confiance et de se montrer un tantinet ouvert (on évite de passer toute la soirée en terrasse les yeux rivés sur son portable).

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