Gay Games 10, Jour 4: Canicule sur le tatami ! (Photos)
Aujourd’hui, nous partons à l’Institut français du Judo. Allez savoir pourquoi les deux Brésiliens qui m’accompagnent dans le métro pensent pouvoir faire un selfie avec Teddy Riner… Joao est fan absolu. Il connaît notre champion par cœur. Il l’a vu aux JO de Rio. Il devra se satisfaire d’une photo devant le poster de son idole… Mais ça lui suffit apparemment. Les épreuves en cours sont celle de la lutte, le sport dont on ne comprend rien mais qu’on adore regarder. Le fait de bloquer la tête de son concurrent entre ses cuisses rapporte quatre points… L’arbitre est souvent à quatre pattes à essayer de voir ce qui se passe sous les corps enchevêtrés des athlètes…Deux Australiens essayent de m’expliquer comment ça marche. Je ne suis pas sûr d’avoir tout compris. Mais j’avoue que je m’en moque parce que c’est très beau. Un 10/10 sur mon échelle de l’homo-érotisme. Et j’adore les hugs que les candidats se font à la fin du match après s’être tordu, tiré, malaxé le body pendant cinq minutes ! C’est un vrai sport de contact bienveillant… Mon coup de cœur !
Sur le tatami d’à côté, il y a une compétition d’arts martiaux. Si je suis ignorant dans les techniques de la lutte, je frise la béatitude absolue devant les arts martiaux. Un garçon nous fait du Kung Fu à l’éventail. Je ne savais même pas que ça existait… Les arts martiaux sont à la fois un sport très calme et très serein et une activité qui frise la folie, notamment pendant les cris. En fait, les arts martiaux, c’est comme de la danse, mais avec une paire de sabres, un bâton de bambou ou des éventails… C’est magnifique et ça demande apparemment une concentration totale. Ne me demandez pas comment sont attribués les points, c’est vraiment trop obscur… Je file, c’est l’heure de la pesée des judokas.
Le spectacle du jour : Concert de gala au Casino de Paris. Des chorales, des orchestres d’harmonie, de chambre ou encore de salon, issus de tous les continents proposeront un spectacle à ne pas manquer… Entrée : 22 euros.
Photos: Mathias Casado-Castro