La ville de Paris et l’association Basiliade inaugurent un logement en colocation pour 3 réfugié.e.s LGBT

La ville de Paris et l’association Basiliade inaugurent un logement en colocation pour 3 réfugié.e.s LGBT

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La ville de Paris et l’association Basiliade ont inauguré lundi 7 septembre un logement en colocation pour trois réfugiés LGBT, situé dans le quartier de Belleville. « Il s’agit d’un appartement de 70 mètres carrés, un F4, qui est propriétaire d’un bailleur social et dedans il y a trois réfugiés qui se sont installés il y a quelques semaines dans cet immeuble qui est neuf et qui a été livré fin juillet. », explique Ian Brossat, adjoint communiste chargé du logement à la ville de Paris. Les trois hommes, qui ont entre 18 et 30 ans, ont respectivement fui le Maroc, le Sénégal et la Côte d’Ivoire pour demander l’asile en France suite à des persécutions liées à leur orientation sexuelle.

« Tout est parti d’une recherche action, menée par Noémie pour Basiliade auprès des publics LGBT+ migrants. Depuis plusieurs mois, elle a mené 67 entretiens avec 37 personnes migrantes et la question du logement est apparue comme centrale, à côté des problématiques d’accès aux soins et aux droits. », note le site Komitid. « Le projet est financé par la Fondation Abbé Pierre », précise Ian Brossat.

Cette action s’inscrit dans les pas de plusieurs autres. La mairie de Paris avait déjà signé une convention avec France Terre d’Asile pour deux logements destinés à des réfugié.e.s, et une deuxième avec l’Ardhis pour pouvoir loger dix personnes par an, via la société d’économie mixte Adoma, qui gère des logements sociaux. Le logement inauguré cette semaine devrait être suivi de trois autres. En outre, lors de la campagne, Anne Hidalgo et Ian Brossat se sont engagés à créer un centre d’hébergement pour dix-huit réfugié.e.s, en partenariat avec l’Ardhis, qui gère environ 1000 dossiers par an.

Cet engagement « sera tenu au cours de la mandature », affirme Ian Brossat. La résidence se situera dans le nouvel arrondissement de Paris Centre, qui regroupe les anciens 1er, 2è, 3è et 4è arrondissements. « C’est un engagement correspondant à deux combats qui nous sont chers: à la fois l’idée que Paris doit être une ville-refuge, et la conviction qu’on a besoin de lieux qui soient dédiés aux réfugié.e.s LGBT parce que l’expérience le prouve: pour des réfugié.e.s qui ont quitté leur pays en raison de leur orientation sexuelle, l’installation dans un centre d’hébergement généraliste est souvent compliquée et source de tensions. », souligne Ian Brossat.

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