Retour réussi pour Woodkid avec « S16 »

Retour réussi pour Woodkid avec « S16 »

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Sept ans après The Golden Age, Woodkid revient avec l’envoûtant S16.

Sur ce deuxième album, le français Yoann Lemoine, qui vit désormais à Paris après plusieurs années à New York, alterne entre chansons avec orchestrations grandioses, comme Goliath et titres plus intimistes comme Horizons into battlegrounds ou In your likeness. Sur Reactor et Minus sixty one, il a fait appel à un choeur d’enfants japonais, qui confère à ces morceaux une beauté éthérée.

Regarder Goliath, par Woodkid: 

Le titre de l’album vient de la désignation scientifique du soufre. Ou du « souffre », aurait-on envie d’ajouter à l’écouter de ces titres souvent chargés de spleen. Moins chargé en tubes (Iron, The Golden Age, Run boy run) que son prédecesseur, S16 révèle sa richesse peu à peu, au fil des écoutes. « Je voulais réaliser un album moins accessible, qui demande plus à l’auditeur, assure Woodkid. J’aime vivre ce genre d’expérience au cinéma. Un film m’agresse, me dérange, mais je n’arrête pas ensuite d’y penser, comme ça a été le cas avec Melancholia, de Lars von Trier. », explique-t-il au Monde

Homme d’image — il a réalisé de nombreux clips pour Rihanna, Lana Del Rey, Drake, etc. — Yoann Lemoine donne à chacune de ses compositions une qualité quasi-cinématographique. On les imagine sans peine illustrer de superbes plans dans des long-métrages.

Une belle réussite.

 

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