L’Amour est dans le pré: que pensez-vous de Thomas, le nouveau candidat gay ?

L’Amour est dans le pré: que pensez-vous de Thomas, le nouveau candidat gay ?

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Pour les aficionados de L’Amour est dans le pré, chaque nouvelle saison est déjà un événement. Alors quand a été annoncé qu’un candidat gay participerait à cette treizième édition, il était difficile de passer à côté. Et il en fallu de la patience pour découvrir qui était Thomas, l’ostréiculteur breton. Au cœur d’une opération de communication savamment orchestrée (quelques photos prometteuses postées sur Instagram et une poignée d’articles) son portrait nous a enfin été révélé lundi soir à l’issue de la deuxième émission. Et il nous a plutôt charmés. L’humour potache de Karine Le Marchand, un peu moins. Et vous ?

Un corps bien dessiné légèrement brûlé par des coups de soleils qui trahissent le travailleur de la mer, un petit rire nerveux mais très charmant, Thomas a clairement un potentiel beau gosse qui donne envie d’être câliné avant de partir à l’aventure, un peu comme Aymeric et Raoul découverts la semaine dernière. On s’étonnerait presque que ce trentenaire, qui vit en colloc’ avec deux copines, soit encore célibataire ! Visiblement peu à l’aise pour parler de lui devant les caméras, il est sauvé in extremis par Karine Le Marchand qui lui demande d’abord de présenter son métier d’ostréiculteur. Nous voilà devenus incollables sur la sexualité des huîtres. Belle entrée en matière !

Thomas n’aime pas les moules

L’amour, Thomas l’a déjà connu pendant dix ans avec son précédent compagnon. « Compagnon ? » reprend Karine Le Marchand avec un ton dramatique. Oui, car Thomas est gay. Et au cas où les téléspectateurs ne l’auraient pas compris, l’animatrice met les pieds dans le plat entre deux dégustations de mollusque. « Je ne dis pas ça parce que t’es homo, mais tu n’aimes pas les moules ». Sacré humour Karine, tu as bien fait de t’inscrire aux Grosses Têtes !

Pourtant, comme il l’indiquait au Parisien, Thomas se prévaut de véhiculer des clichés : « Je ne me sens pas représentatif d’une minorité. Je ne suis pas militant et je n’ai aucune cause à défendre. Je revendique l’amour, pas la sexualité ».  Il se désole même de ne pas faire assez gay et de n’attirer que les femmes. « On ne le voit pas que tu es homo, aussi ! » reconnaît Karine Le Marchand. « Je me suis même teint en blond mais ça n’a rien changé », rétorque le jeune homme. Fine psychologue, Karine peut enfin donner son diagnostic. Thomas est un « yag », c’est-à-dire un homo qui ne se reconnaît pas dans la culture gay « Mylène, Madonna, Dalida, les mèches (sic)». Ouf, nous sommes sauvés et bonjour les clichés !

Là où Thomas a clairement marqué des points, c’est lorsqu’il est revenu sur son parcours et son coming-out. Il nous livre alors un témoignage posé et sensible qu’il fait bon d’entendre à une heure de grande écoute : « Du jour où tu t’acceptes, ça va mieux. Je n’ai pas d’autre choix que d’être moi-même. Ma famille a été plutôt cool avec ça.« . Une belle leçon d’acceptation dans un environnement agricole où l’homosexualité peut être difficile à assumer et où les rencontres se font rares.

Trouver la perle rare

C’est la deuxième fois que L’Amour est dans le pré fait appel à un candidat gay. En 2014, nous avions rencontré Guillaume qui, ayant trouvé l’amour, avait quitté l’émission en cours de route avant de se montrer plutôt véhément sur les conditions de production. Soucieuse de garder son poulain jusqu’au bout et de ne pas réitérer cette fâcheuse expérience, Karine Le Marchand recadre d’emblée Thomas et lui coupe toute envie de prendre la poudre d’escampette : « C’est super important d’aller jusqu’au bout de l’aventure ! ». Encore faut-il que notre ostréiculteur trouve la perle rare ! Car, pour le séduire, il y a une condition non négociable : se transformer en marin d’eau douce et être prêt à troquer les weekends en amoureux pour vendre des huîtres sur les marchés. « Pourquoi ne pourrait-on pas rester coller ensemble ? », ajoute-t-il. Parmi les autres critères, il vous faudra avoir entre vingt-huit et trente-cinq ans, être sociable, avoir un petit grain de folie et surtout être fort et viril avec « une vraie belle gueule de mec » ! Donc Fem et divas s’abstenir, comme dirait l’autre.

Thomas a beau être exigeant, il a déjà charmé de nombreux prétendants potentiels sur les réseaux sociaux (qui regrettent quand même que Karine ait zappé de son questionnaire une question fondamentale : est-il actif ou passif ?). Espérons que ce grand timide pourra vivre comme il le souhaite « quelque chose de beau et de chouette ». Si vous avez envie de lui prêter main forte, c’est le moment de lui écrire !

Photos : Captures d’écran

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