« Un efferalgan avec du cyanure »: trois associations portent plainte pour incitation à la haine

« Un efferalgan avec du cyanure »: trois associations portent plainte pour incitation à la haine

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Les associations L’amicale des jeunes du Refuge et Stop Homophobie annoncent avoir porté plainte contre Bassem Braiki, alias « BBR SIXNEUF2 », un individu ayant posté un message très homophobe sur Snapchat.

Celui-ci réagissait à la polémique sur les propos du Pape François qui évoquait la psychiatrie pour les « enfants à tendance homosexuelle »: « Le Pape il a raison, les homosexuels faut vous soigner, faut qu’on vous soigne. Moi j’ai la solution pour vous soigner. Tu prends un Efferalgan et tu mélanges avec du cyanure et ça va vous soigner. Faut éradiquer ce phénomène, trop c’est trop…»

« Trop c’est trop » en effet pour plusieurs associations LGBT. « Avec l’association Stop homophobie nous déposons plainte pour incitation à la haine en raison de l’orientation sexuelle et homophobie contre Bassem Braiki, annonce l’Amicale des jeunes du refuge sur Twitter. » Sa parole haineuse qui galvanise les foules ne peut rester impunie. Seule la justice peut stopper cet extrémiste homophobe. » Le 29 août, les deux associations, rejointes par Mousse, ont saisi le procureur de la République de Lyon pour incitation à la haine.

Bassem Braiki, un habitué de la haine en ligne

Ce n’est pas vraiment un dérapage pour Bassem Braiki, qui a l’homophobie bien chevillée au corps.

« Dans une précédente vidéo, il invitait Dieu à « briser le dos », des homosexuels qui veulent « rendre fous nos enfants. Vous voulez les rendre barjots. Vous voulez les faire perdre dans la sexualité. Vous voulez changer des choses qui sont là depuis la nuit des temps ». M. Braiki réagissait à un scène de « Speed Dating » entre deux hommes, des « sodomites ». », note ainsi l’association Mousse.

LCI rappelle par ailleurs que l’homme ne hait pas que les homosexuels. « Parmi ses prises de position figuraient aussi des appels aux meurtres envers des femmes, notamment celles qu’il appelle « beurettes ». Un an plus tard, il était mis en examen dans une autre affaire, pour avoir accusé des frères de pédophilie. Ils avaient ensuite été suivis et frappés dans la rue. Un peu plus tôt dans l’année, il avait été condamné à cinq mois de prison ferme pour insultes et menaces envers un fonctionnaire de police. », détaille la chaîne info.

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