La République en marche refuse d’exclure Agnès Thill
Au groupe La République en marche à l’Assemblée Nationale, mieux vaut tenir des propos homophobes que voter contre le budget. Le 20 novembre dernier, les membres du bureau du groupe LREM n’ont eu besoin « que de trente minutes » pour exclure le député Sébastien Nadot.
La députée Agnès Thill a eu beau évoquer le « Puissant LGBT » de l’Assemblée Nationale ou estimer que l’ouverture de la PMA allait contribuer à l’ouverture d’écoles coraniques (!), elle garde sa place au sein du groupe majoritaire. Une trentaine de député.e.s LREM avait pourtant demandé des sanctions à Gilles Le Gendre, président du groupe à l’Assemblée et Stanislas Guérini, délégué général du parti.`
Amertume chez les député.e.s LREM, à l’image de Laurence Vanceunebrock-Mialon, pour qui « cette décision brouille les messages ».
Cette décision brouille les messages. Profond sentiment d'amertume et de déception, presque de honte. https://t.co/8m795EvPHX
— Lau VANCEUNEBROCK-MIALON (@LaurenceVanceu) January 31, 2019
Même sentiment pour le groupe « LGBT+ en Marche ».
L'amertume est immense en effet … https://t.co/YOE51Z3jHB
— LGBT+ En Marche ! (@LGBTEnMarche) February 1, 2019
Aurélien Beaucamp, président de Aides critique également la décision du groupe LREM:
« Je ne sais pas combien de fois le bureau du groupe En Marche a besoin de se réunir pour prendre une décision somme toute simple. On en est à la troisième non? On ne parlait pas d’un mouvement qui se disait pressé de changer la donne? », écrit-il sur Twitter.
je ne sais pas combien de fois le bureau du groupe @enmarchefr a besoin de se réunir pour prendre une décision somme toute simple. On en est à la troisième non? on ne parlait pas d'un mouvement qui se disait pressé de changer la donne? https://t.co/TXqLZm4Cp9
— Aurelien Beaucamp (@aurebeaucamp) February 2, 2019