Le secrétaire d’Etat Gabriel Attal fait son coming-out
Dans un portrait que Libération lui consacre, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse Gabriel Attal fait son coming-out médiatique. Ce n’est pas exactement une surprise. Celui est le plus jeune secrétaire d’Etat de la Vème République (il l’est devenu à 29 ans, il en a maintenant 30) avait déjà été outé par Juan Branco, avocat proche de la France Insoumise, sur les réseaux sociaux, puis dans un pamphlet, intitulé Crépuscule. « Sympathique promotion-canapé pour Attal, pacsé à la ville avec le conseiller politique de Macron qui récupère sans autres raisons un maroquin ministériel », avait-il écrit.
« Le jeune homme parle pourtant librement de son homosexualité et laisse entendre qu’il ne serait pas contre une GPA «éthique», pour avoir un enfant, si c’était légal en France. », écrit Libération.
Dans son livre Juan Branco affirmait notamment que « la mort de son père » a « libéré Attal d’une tutelle oppressante et lui permet d’officialiser sa relation » avec son compagnon, souligne Têtu.
« Il y a un truc qui m’a blessé, c’est le fait que Juan Branco s’en prenne à mon père. Il est mort hyper brutalement il y a trois ans… Un cancer foudroyant.(…) Dire des saloperies sur lui, dire que j’étais soulagé de sa mort pour vivre mon homosexualité, c’est… », confie le secrétaire d’Etat à Libération.
Il a alors parlé de son compagnon à son père, sur son lit d’hôpital: «Il m’a répondu : « C’est maintenant ce que tu me le dis ? J’avais bien compris. J’espère que je serai sorti avant la fin de la semaine. Comme ça tu pourras l’inviter au brunch dimanche. »», ajoute Gabriel Attal. Le brunch n’a jamais pu avoir lieu.
Avant Gabriel Attal, un autre secrétaire d’Etat avait déjà fait son coming-out. Il s’agit de Mounir Mahjoubi, qui a récemment quitté le gouvernement pour se lancer dans la course à la mairie de Paris.